historique et perspectives d'avenir :

le village ait khelifa est situe a 2km du chef lieu de commune d'abi youcef .a 7km du chef lieu de daira ain el hammam(michelet) et a 60km de tizi ouzou

Ath Khelifa commémore l’assassinat de Menad :

l L’Association “Assirem” d’Ath Khelifa, village de la commune d’Ath Bouyoucef, a élaboré pour ce vendredi 25 mai 2007, un programme d’animation culturelle, en souvenir de Ben Abderrahmane Menad, un enfant du village, martyr du Printemps noir. Le défunt fut assassiné le 24 mai 2001, par les services de sécurité de Tazmalt dans la wilaya de Béjaïa. Il fut d’ailleurs enterré dans cette localité où il résidait à l’époque. “Pour que nul n’oublie”, disent les villageois. Une fresque, en souvenir de Menad, a été érigée sur la route nationale n°15, au niveau de la bifurcation, menant à Ath Khelifa, son village natal. En ce matin de vendredi, tous les villageois étaient mobilisés pour assurer la réussite de l’événement. Pendant que certains montaient la plaque commémorative, d’autres s’occupaient des invités venus visiter le village et l’exposition murale, à l’intérieur du local de l’association. Le reste de la journée sera consacré à une représentation théâtrale et de la poésie. Une cérémonie de remise des prix aux lauréats du cross du village, ainsi que le tirage de la tombola clôtureront la journée. Il est bon de rappeler que Ben Abderrahmane a quitté ce bas monde à l’âge de trente sept ans, laissant une fille de deux mois. Mira a six ans, aujourd’hui. Elle ne connaîtra jamais ce père dont elle tient le portrait pour les besoins d’une photo. Elle lui dédie une gerbe de fleurs, à chaque printemps. Elle est avec Kikou et Amine, les trois orphelins du Printemps noir. L’une a perdu sontAth Khelifa commémore l’assassinat de Menad père, les deux autres, leur mère.

                                                        Ait khelifa

Tizi Ouzou : La troupe Thafat d'Abi Youcef subjugue :

Ce spectacle, d’une heure et quart, qui traite du thème de la liberté, est écrit et mis en scène par Naït Mohand Ghazi, président de l’association culturelle dénommée Assirem d’Aït Khelifa, commune d’Abi Youcel (Aïn El Hammam). Cette pièce relate l’injustice sociale, dont sont victimes deux peuples vivant sous la couronne de deux rois tyrans. C’est le fruit de l’imagination et de la fiction de Naït Mohand Ghazi, qui s’est inspiré, dit-il, de différents ouvrages traitant du théâtre, mais aussi de divers documents d’histoire des peuples anciens écrits en langues arabe et française, comme Kalila Wa Dimna d’Ibn El Mokafaâ. Les événements interprétés par de jeunes comédiens amateurs se sont déroulés dans un contexte à la fois comique et satirique. Le public a été vraiment émerveillé. Il a vivement acclamé, à la fin du spectacle, le bon travail produit par les comédiens de la troupe Thafat. La pièce théâtrale Thileli porte également un plaidoyer pour la libération de la femme des stéréotypes archaïques ; un plaidoyer pour libérer celle-ci des conditions inhumaines et du statut de «sous-être» imposés par les sociétés patriarcales. «La femme continue malheureusement de subir une injustice sociale et autres affres des siècles d’un autre âge, même de nos jours. C’est ce que nous dénonçons en quelque sorte, en partie, à la fin de notre spectacle. Il s’agit en fait d’un appel pour libérer les hommes et les femmes», a tenu à préciser Naït Mohand Ghazi. Le contexte historique et social autour duquel s’articulent les événements de la pièce Thileli est indéterminé. «L’ère n’est pas précisée parce que le thème évoqué, à savoir la liberté, n’est qu’une des valeurs universelles valables en tout temps. Cette valeur ne s’inscrit ni dans une époque particulière ni dans un espace géographique donné», a expliqué encore le metteur en scène du spectacle, avant d’ajouter qu’une fois écrite, la pièce a été soumise pour un éventuel enrichissement à des professionnels en la matière, comme Rabah Haddou qui a, à son actif, plusieurs pièces théâtrales, à l’image de Si L’moudir (Monsieur le Directeur), Adhar Ithedou S’azar et l’Identité.

-Assirem n’Ath Khelifa” au rendez-vous :

l Yennayer, au village d’Ath Khelifa dans la commune d’Ath Bouyoucef, ne se fête pas dans les foyers, seulement par le sacrifice d’un coq. Tous les habitants, acteurs ou spectateurs y participent grâce à l’association culturelle locale, “Assirem”. Cette année les festivités qui durent trois jours, ont commencé dès mercredi, après-midi, dans la salle polyvalente. Nous y découvrons, outre l’exposition murale comportant des articles de presse et autres documents téléchargés sur Internet, des objets kabyles anciens. cela va des ikoufan, à “Azzetta” (métier à tisser), en passant par “Thassirth”, le moulin à grains en pierre, la belle vieille charrue tirée par les bœufs, jusqu’aux ustensiles ménagers traditionnels. Ce qui attire le plus l’attention c’est ce grand plat “tharbouth” permettant de rouler le couscous qui daterait, d’après Cherif de 1837. La journée du jeudi a été réservée aux “femmes” que ce soit pour la visite de l’exposition que pour la pièce de théâtre “errif el canoun”, jouée par des jeunes de l’association. A partir de dix-sept heures, le local revient aux hommes qui assisterons à une conférence donnée par un poète du village. Les festivités ne seront closes que vendredi, par des finales de tennis de table de jeux d’échecs et d’athlétisme. Cherif notre interlocuteur, un membre actif de l’association, espère qu’ “un jour Yennayer sera déclaré jour férié et fêté à l’échelle nationale”.

Ait khelifa